Marché européen de l'antiquité brocante - 6 juin 2009
Le prochain «Marché européen de l’antiquité-brocante» de Strasbourg
se
déroulera ce samedi 6 juin 2009 de 9h à 18h sur la place Broglie.
A cette
occasion les marchands de la Place de l’Etal
déballeront devant l’Hôtel
de Ville,
rejoints par une quarantaine de professionnels du grand-Est.
Le cabinet de curiosités de Violette & Michel Gellé.
Michel et Violette Gellé, les pharmaciens de la Pharmacie du Dôme
m’ont ouvert aujourd’hui les portes de leur Cabinet de curiosités
quelques jours avant leur départ en retraite
après 33 années passées au service des Strasbourgeois.
Je vous recommande vivement le site
«Cabinets de curiosités»
de Gilles Thibault, superbement documenté et illustré.
Le cabinet de curiosités était un lieu où étaient entreposés et exposés des objets collectionnés avec un certain goût pour l'hétéroclisme et l'inédit. On y trouvait couramment des médailles, des antiquités, des objets d'histoire naturelle (comme des animaux empaillés, des insectes séchés, des coquillages, des squelettes, des carapaces, des herbiers, des fossiles) ou des œuvres d'art.
Apparus à la Renaissance en Europe, les cabinets de curiosités sont l'ancêtre des musées et des muséums. Ils ont joué un rôle fondamental dans l'essor de la science moderne même s'ils gardaient les traces des croyances populaires de l'époque (il n'était pas rare d'y trouver du sang de dragon séché ou des squelettes d'animaux mythiques). L'édition de catalogues qui en faisaient l'inventaire, souvent illustrés, permettaient d'en diffuser le contenu auprès des savants européens.
Le principe du cabinet de curiosités a disparu durant le XIXe siècle, remplacé par des institutions officielles et les collections privées. Celles-ci ont joué encore un grand rôle dans certaines disciplines scientifiques comme l'entomologie ou la conchyliologie. Source Wikipedia.
Strasbourg, le marché aux puces en 1970 à l’ancienne gare
Reportage sur le marché aux puces de Strasbourg en 1970,
quai Kléber devant l’ancienne Gare aujourd’hui disparue.
VIVRE AU PRESENT - ORTF - 29/12/1970 - 00h02m27s
Dans la froidure hivernale…
Bravant le froid qui règne actuellement sur Strasbourg, un groupe d’irréductibles brocanteurs anime toujours la place de l’Etal.
Info : le prochain Marché européen de la brocante de Strasbourg aura lieu le premier samedi de mars sur la place Broglie.
Le cabinet de curiosités de la Pharmacie du Dôme.
Strasbourg, l’intéressante et belle vitrine de la pharmacie du Dôme.
A l’ombre de la Cathédrale, au n° 1 de la rue des Juifs, la pharmacie du Dôme existe depuis 1837.
Tout au long de l’année les pharmaciens, Violette et Michel Gellé, proposent dans leurs vitrines de
petites
expositions thématiques rassemblant objets de métiers, livres et
grimoires, échantillons de matières, planches botaniques… qui
transportent le spectateur quelques dizaines d’années en arrière.
Lorsqu'en 1976 ils ont repris la pharmacie du Dôme, ils héritent d’une fabuleux trésor : leur prédécesseur, Charles Dirheimer, pionnier de l'homéopathie, maître des lieux durant plus de quarante ans, leur a transmis un véritable musée qu’ils ne cessent depuis d’enrichir avec passion et des pièces sont régulièrement présentées dans les vitrines, extraites du cabinet de curiosités que constitue l’ancienne herboristerie de l’officine.
Ils ont aussi su garder à leur officine son décor
ancien, attirant l’attention du cinéaste Edouard Niermans qui y tourna
en 2007 quelques scènes d’un téléfilm historique, « Le 7ème juré », diffusé sur France 2.
Dans ce quartier, qui fut le mien jadis, on y trouvait des bouchers-charcutiers, des crèmeries, des Winstub,
un
magasin de musique, un marchand de couleurs, mercerie, magasins de
primeurs et d’alimentation, et quelques artisans, ainsi qu’un des plus
grand salon de thé de la ville, qui était mon fournisseur attitré de
meringues glacées… avec beaucoup de chantilly s’il vous plait !
Il n’y avait pas besoin de courir dans toute la ville et la banlieue pour trouver ce dont on avait besoin. Tout était là, à portée de mains dans un rayon de cinq cent mètres. C’était un quartier vivant et le pharmacien Charles Dirheimer en était une personnalité affable et respectée. Au bout de la rue des Juifs mes parents ouvrirent en septembre 1957 le premier restaurant chinois de Strasbourg.
Jadis, l’association des commerçants présidée par Madame Ria Gerner, autre grande figure strasbourgeoise, organisait des concours de vitrines prestigieux, et chaque commerçant, indépendant alors, mettait un point d’honneur à y participer et à réaliser la plus belle vitrine.
Tout cela a disparu au début des années 80, et aujourd’hui ce quartier de la Cathédrale est mort, tué par les magasins franchisés, stérilisés, aseptisés et clonés, tels qu’on en trouve dans toutes les villes de France, de Navarre et d’ailleurs…
Noël !
Je vous souhaite un bon Noël à tous !
Dans la vitrine de la «Librairie ancienne Gangloff », place de la Cathédrale.
Des découpis pour les pains d’épices de Noël datant du début du XIXe s.
Le Marché de Noël de la Brocante reporté en 2009.
Annoncée il y a quelques semaines, l’ouverture d’un «Marché de Noël des Brocanteurs», organisé dans le cadre des fêtes de «Strasbourg, capitale de Noël» est reportée en 2009.
La Ville de Strasbourg avait proposé à l’association des antiquaires et brocanteurs qui déballe toutes les semaines sur la Place de l’Etal qu’elle organise un grand marché de brocante sous chapiteau, sur le thème de Noël, et qui serait ouvert tous les jours de la semaine durant le mois de décembre, à l’instar du marché des bouquinistes qui depuis quelques années déjà, occupent la grande salle de la Chambre de Commerce, place Gutenberg.
Finalement, après étude et réflexion, il a été décidé d’attendre l’année 2009. En effet, il est très difficile pour un brocanteur d’exposer et de vendre sur une durée d’un mois. Il lui faut un stock important de marchandise pour remplacer les objets vendus au fur et à mesure, pour que les stands ne se déplument pas avant la fin de la manifestion… Et c’est mission impossible trois mois avant l’échéance.
En tous les cas, si cette excellente idée suit son chemin, rendez-vous l’année prochaine…
Réouverture du Musée Alsacien de Strasbourg.
Après
l’année de fête qu'a été 2007, l’année du centenaire, 2008 est une
année de rajeunissement pour le Musée Alsacien dans l’attente des
travaux d’extension et de modernisation actuellement à l’étude. Après
six mois de fermeture pour travaux, le Musée Alsacien a mis à niveau
ses installations techniques, mais a aussi transformé les lieux
d’accueil et rafraîchi une partie de la présentation muséographique.
Les travaux qui viennent d'être réalisés avaient comme objectif premier l’amélioration de la sécurité des personnes et des biens. Réfection complète du circuit électrique, mise en place de caméras de surveillance, encloisonnement d’une cage d’escalier avec un désenfumage sont les installations mises en place sur la demande de la Commission Départementale de Sécurité.
Grâce à cela, le Musée devrait pouvoir recevoir jusqu'à 200 personnes simultanément. Si les personnes en fauteuil roulant peuvent à présent accéder à l’accueil-boutique et à la salle de l’Habitat, seule la future restructuration et extension du musée dans les immeubles mitoyens pourra leur permettre de visiter l'ensemble des salles d'exposition.
Le second objectif de ces travaux était l’amélioration du confort du visiteur : la zone d'accueil avec sa boutique a été agrandie et réaménagée et des vestiaires ont été installés à proximité.
Enfin, ces transformations ont entraîné des modifications de la présentation muséographique ; si les thèmes traités n’ont pas changé, ils ont été répartis différemment, dans de nouvelles vitrines, et se sont enrichis d’objets extraits des réserves, dont certains sont exposés pour la première fois. Par contre, les salles aménagées lors de la création du musée il y a cent ans, que l’on peut considérer en elles-mêmes comme une œuvre ou un document historique, n’ont pas été modifiées.
Une visite plus agréable, un accueil plus adapté, une présentation rajeunie, des collections renouvelées dans une ambiance qui a toujours autant de charme, voilà bien des raisons de découvrir le nouvel aspect du Musée Alsacien dès sa réouverture.
Mais les
traditionnelles animations de Noël, proposées par le Service Educatif
des Musées, seront aussi l’occasion redécouvrir le musée dans son
habit de fête. Le 15 novembre reprendront les séances de contes de
Noël pour les enfants, qui sont toujours autant demandées par les
écoles et, début décembre, les parcours en soirée présentant les
traditions de Noël aux adultes et jeunes gens, puis encore celles qui
concernent s'kleine Johr, la «petite année» des douze jours
séparant Noël de Nouvel An, qui étaient censés préfigurer les douze mois de l'année à venir. (Source : Strasbourg.fr)
Marché européen de l’antiquité-brocante, place Broglie.
Le prochain «Marché européen de l’antiquité-brocante» de Strasbourg se
déroulera le samedi 6 septembre 2008 de 9h à 18h sur la place Broglie.
A cette
occasion les marchands de la Place de l’Etal déballeront devant l’Hôtel
de Ville, rejoints par une quarantaine de professionnels du grand-Est.
Traditions populaires : les coucous du «Summerlied 2008».
Une nuée de coucous et de sifflets à eau dans la forêt du «Summerlied 2008»
A l’occasion du festival «Summerlied 2008», le potier André Mosser de Schirrhein a fabriqué de manière traditionnelle une très jolie série de coucous et de sifflets à eau en terre cuite vernissée de Soufflenheim, renouant ainsi avec une tradition populaire très ancienne. André Mosser, potier retraité, est un des tous derniers artisans-potiers d’Alsace à maîtriser cette technique délicate du tournage manuel de sifflets.
Pour en savoir plus sur cette tradition, je vous recommande vivement de consulter le site érudit, passionnant et superbement illustré de Pierre Catanès, sur les sifflets en terre cuite.
André Mosser, poterie Joseph Dit Lehmann,
1, rue de la Forêt, 67240 Schirrhein, 03 88 63 68 70.
Saint-Roch, patron des brocanteurs !
Le 16 août c'est la Saint Roch ! En Italie, en Allemagne et en France, les brocanteurs, les fripiers,
les rôtisseurs, les cardeurs de laine et les paveurs (à cause de son
nom) entre-autres l'ont pris pour saint patron.
Roch naquit à Montpellier vers 1340 et il mourut à Voghera en Italie vers 1376/1379; seul fils d'un consul de la ville et d'une mère nommée Libère. Orphelin très jeune, il fut confié à son oncle. Il étudia probablement la médecine car, pour soigner un bubon, il utilisait une lancette, instrument utilisé par les médecins de la ville (Montpellier possède depuis 1141 des écoles de médecine). À sa majorité, il distribua tous ses biens aux pauvres et partit en pèlerinage pour Rome, probablement par le chemin des Lombards (aussi appelé camino francescano - chemin des Franciscains ; c'est une partie de la via Francigena).
Il s’arrêta en plusieurs villes d'Italie atteintes par la peste (la peste de 1348, appelée peste noire ou bubonique, tuait les malades en cinq jours : elle ravagea Paris dans les années 1348-1349, puis réapparut vers 1361-1362) et s’employa à servir les malades dans les hôpitaux. Rome étant attaquée, du même mal, il s'y rendit, et s'y occupa de même pendant environ trois ans. À son retour, il s’arrêta à Plaisance, également en proie à la peste.
Roch finit par attraper lui-même la maladie et il se retira dans une forêt près de Plaisance pour ne pas infecter les autres. Seul un chien vint le nourrir en lui apportant chaque jour un pain dérobé à la table de son maître. Ce dernier, intrigué par le manège de l'animal, le suivit en forêt et découvrit le saint blessé, qu'il put ainsi secourir. Voilà pourquoi, pour parler de deux personnes inséparables, le proverbe dit : c'est saint Roch et son chien.
Quand il revint dans sa patrie vers l'âge de trente ans, Roch était défiguré par les mortifications qu'il avait subies. À Milan, déchiré par une guerre civile, il fut pris pour un espion et jeté au cachot. Par humilité, il y demeura incognito et périt de misère vers 1378, ses concitoyens ne s'étant rendu compte que trop tard de leur méprise.
Le corps de Roch fut transporté dans la ville de Venise.
Dans l’iconographie et la statuaire, on reconnaît saint Roch à son bâton (le bourdon) qu'il tient à la main. Parfois, il porte une besace, le chapeau et la cape de pèlerin. Un chien se tient à ses côtés avec un ange. Il relève un pan de sa cape pour faire voir la plaie qu'il a à la jambe. (Source : Wikipedia)
Brocante de Strasbourg : un transfert réussi !
C’est fait, avec une petite semaine d’avance sur les prévisions, le marché à la brocante de Strasbourg, qui depuis trente ans déballait sur les places du Vieil Hôpital et de la Grande Boucherie, a déménagé l’autre samedi pour la Place de l’Etal et les arcades de l’Ancienne Douane toutes proches. Et malgré le scepticisme de certains avant le transfert, c’est à la satisfaction générale que les brocanteurs ont retrouvé un endroit qu’ils avaient occupés provisoirement au début des années 2000. Moins enclavé, à l’ombre de très beaux arbres, mais surtout à un endroit de passage plus important, cette nouvelle situation géographique devrait marquer le renouveau de ce marché traditionnel de Strasbourg.
Marché à la Brocante de Strasbourg. Place de l’Etal.
Les mercredis et samedis, de 8 h à 18 h, selon la météo.
Une trentaine d’exposants professionnels.
«Secrets de collectionneurs» au Musée de Pfaffenhoffen…
Souvenir de mariage de Georges Schmitt et Anna Klein.
Calligraphie et aquarelle de Henri Robitzer, de Schalkendorf, 1874.
Partant du constat que des collectionneurs
passionnés sont souvent à l’origine de collections aboutissant par
différents chemins dans les fonds de nos musées locaux, le Musée de l’Image Populaire de Pfaffenhoffen leur consacre une exposition intitulée «Secrets de collectionneurs, histoires de passionnés d’images» jusqu’au 2 novembre 2008.
Cette exposition a pour ambition de
sensibiliser les visiteurs à
l’existence d’un patrimoine au sein de la sphère privée et de faire
prendre conscience aux collectionneurs de l’importance et de la
fragilité de ces collections. Elle s’intéresse particulièrement au
profil de ces collectionneurs privés : qui sont sont-ils, pourquoi
collectionnent-ils et comment constituent-ils leur collection ?
Le musée a donc fait appel à des
collectionneurs qui ont accepté de lui confier leurs petits trésors en se fondant sur la conviction qu’un lien existe entre ces
acteurs de l’ombre et le musée, qui se doit de présenter son patrimoine
au public le plus
large.
Secrets de collectionneurs, histoires de passionnés d’images.
Musée de l’Image Populaire de Pfaffenhoffen
24, rue du Dr. Schweitzer, 67350 Pfaffenhoffen, Tél 03 88 07 80 05.
A nouvelle marotte, nouveau blog…
Moule à agneau pascal de la fin du XIXe ou début XXe siècle en terre cuite vernissée de Soufflenheim.
Autrefois objets utilitaires, ils sont aujourd’hui trésors de collectionneurs, témoignages du quotidien de nos ancêtres : les moules à «Osterlammele».
Je vous invite à découvrir ma nouvelle marotte grâce au blog que je
lui consacre :
Un blog gourmand sur une ancienne tradition pâtissière alsacienne : l’«Osterlammele».
N’hésitez pas à me faire part de vos avis et commentaires.
Strasbourg. Au déballage du samedi matin, place de la Grande Boucherie. 1 à 3. Des moules fin XIXe, début du XXe siècle. 4. Moules de fabrication mécanique des années soixante. Le broc essaiera de vous faire avaler qu’ils sont XVIIIe… et moi je suis un chinois authentique de l’époque Ming ! 5. Place Broglie, le moule de droite est bricolé !
Un saut de puces pour les brocanteurs de Strasbourg.
Strasbourg, le déballage de la Place du Vieil-Hôpital.
Soucieux de la baisse de fréquentation du marché, et de la mauvaise passe dans laquelle le secteur de l’antiquité-brocante se trouve depuis quelques années, les brocanteurs ont négocié avec la ville de Strasbourg un nouveau lieu pour installer leurs stands les mercredis et samedis.
Début juillet, ils quitteront donc la place du Vieil-Hôpital, où ils étaient depuis plus de trente ans, pour celle de l’Etal et les arcades de l’Ancienne Douane, distantes de quelques centaines de mètres, où les brocanteurs s’étaient déjà installés avec succès en 2003, lors de la réfection de la rue du Vieil-Hôpital, emplacement qui bénéficie de plus de passage et d’une bien meilleure visibilité.
Ils ont aussi obtenu la garantie de pouvoir déballer sur la place Broglie dans le cadre du «Marché européen de l’antiquité-brocante» cinq à six fois par an au lieu de quatre actuellement. «Nous voulons faire un marché de la brocante digne d’une capitale européenne et plein de cachet» explique l’adjoint au maire chargé des foires et marchés. L’élu souhaite établir une charte de qualité, en concertation avec les professionnels du secteur. Elle s'inspirera de textes déjà en application dans d’autres marchés aux puces reconnus.
Il faut bien dire que depuis la chute du dollars et la crise du pouvoir d’achat, le marché de l’antiquité est particulièrement sinistré, subissant les assauts répétés des vides-greniers, et la concurrence déloyales des pseudos particuliers qui y déballent sans acquiter de taxes professionnelles. Aux célèbres Puces de Clignancourt, à Paris, on ne compte plus les marchands qui ont mis la clé sous le paillasson depuis le début des années 2000.
Le marché à la brocante de Strasbourg.
Strasbourg, au marché aux puces de la rue du Vieil-Hôpital.
J’ai toujours aimé la petite brocante qui se déballe les mercredis et samedis à l’ombre de la Cathédrale. Je la fréquente depuis près de trente ans… J’y ai souvent chiné de jolis petits objets d’Art Populaire à des prix plutôt modiques.
A force de fréquenter ce marché aux puces, les brocs finissent par me connaître et nous sympathisons rapidement. Ce qui permet d’échanger sur la pluie et le beau temps, mais surtout de partager nos connaissances sur les objets. C’est une bonne occasion d’apprendre, et dans ces cas là, je suis comme une éponge…
Marché aux Puces.
Place
de la Grande-Boucherie et rue du Vieil-Hôpital. Toute l’année, les
mercredis et samedis, 10 à 25 exposants, horaires variables selon le
temps.
Un Gœttelbrief de 1847.
Alsace, souhait de baptême «Goettelbrief» de Oberhausbergen, 1847.
Voici la plus belle pièce rapportée des mes dimanches de chine en Alsace. Cet été à Rothau, grande brocante annuelle qui attire des centaines d’exposants et des milliers de visiteurs. Arrivé sur le coup de huit heures, je fait un premier tour rapide de l’ensemble des stands. Rien de palpitant à signaler. La journée est magnifique. Second tour, il est neuf heures passées, quand j’aperçois un brocanteur qui commence seulement à déballer. Immédiatement un petit attroupement se forme au cul du camion. Je me précipite, sans but précis, sur un carton de sous-verres poussiéreux que je vide fébrilement, et tout à coup, incroyable, il est là, sous mes yeux, ce que je recherche sans trop y croire depuis des années : un «Goettelbrief». Je prends le cadre avec deux doigts et je demande au broc, d’un air pincé, combien il en veut. Réponse au-delà de mes espérances : deux euros ! Je ne marchande pas… je paie et je m’enfuis comme un gamin heureux de son nouveau jouet !
«En Alsace, l’usage de conserver une image en souvenir d’un moment important de la vie, était particulièrement développé. Les plus anciens de ces documents sont les lettres de baptême,«Goettelbrief», offerts par la marraine ou le parrain à l’enfant qui vient d’entrer dans la vie. Majoritairement issus des milieux protestants, ces textes souhaitent à l’enfant une vie très chrétienne et font souvent allusion au rachat des péchés par l’eau du baptême. L’austérité du texte est souvent compensée par la gaieté des couleurs et des motifs décorant le document, témoignages de l’art populaire. Certains de ces souhaits sont l’œuvre d’artisans spécialisés, capables d’une grande maîtrise
technique et artistique. C’est le cas de ce document, réalisé
avec la technique du canivet qui consiste en un découpage au canif des multiples motifs traditionnels agencés avec habilité, puis rehaussés de couleurs.» Notice du Musée Alsacien de Strasbourg.
Des travaux au Musée Alsacien de Strasbourg.
Fermé pour travaux de mise aux normes de sécurité.
Il faut dire que le musée centenaire l’a bien mérité… Après les
belles manifestations de l’été dernier, il a besoin de faire relâche !
Pensez donc, les salles d’exposition ne sont pas climatisées, et les
écarts de température et d’hygrométrie parfois acrobatiques.
Pendant la
canicule de 2003, il a fallu mettre au réfrigérateur toutes les
figurines en cire qui se ramolissaient dangereusement !
Nous patienterons donc jusqu’à l’automne 2008
pour découvrir ou redécouvrir un des plus beaux musées d’Arts et
Traditions Populaires, depuis la fermeture malheureuse du Musée
National des Arts et Traditions Populaires de Paris.
J’ai beaucoup fréquenté l'Œuvre Notre-Dame et le Musée Alsacien ces dernier temps et cela m’a amené à faire quelques observations les concernant.
- Le billet des ”Musées de Strasbourg”. Vraiment dommage qu’il ne soit pas personnalisé pour chaque musée, laissant ”La Belle Strasbourgeoise” exclusivement au Musée des Beaux-Arts, et ouvrant la possibilité pour chaque entité d’avoir un billet illustré original. Et pour le Musée Tomy Ungerer, le filon serait inépuisable ! Des séries de cartes de la campagne de l’année dernière sont déjà en vente sur un célèbre site d’enchères en ligne… Le surcoût ne devrait pas être énorme, et connaissant la fibre de collectionneur des amateurs d’art, il voudraient avoir la série complète, ce qui augmenterait sans doute la fréquentation de nos musées…
- La signalétique dans les musées. A quand des cartels de présentation des œuvres trilingues, placés à bonne hauteur, et en place pour tous les objets présentés.
Une belle vitrine d’Arts Populaires.
Dans la belle vitrine du magasin d’antiquités de Monsieur Bastian à Strasbourg, qui est un grand expert pour les faïences Hannong et bien d’autres belles choses, ce joli échantillon d’art populaire d’Alsace. Hélas, le porte crayon que dans ma précipitation je n’avais pas vu, fait un peu désordre…